Copie10 - 21 Octobre 2014, 20:27
Douce - 21 Octobre 2014, 23:29
Ma douce amie,
Comme je suis contente d'avoir de vos nouvelles.
Vous êtes en période de convalescence...
Perdre un être qui nous est cher, n'est jamais
un évènement facile à vivre.
Mais la vie est parfois plus forte
que la souffrance et nous devons à continuer.
Les plaies se cicatrisent, et nous continuons
notre chemin.
Une journée à la fois, comme dis Sabine
Prenez soin de vous.
À la prochaine.
Sabine - 22 Octobre 2014, 0:00
Copie10 - 22 Octobre 2014, 22:50
Douce - 25 Octobre 2014, 4:57
Bonjour ma douce amie,
Vous êtes là. Comme je suis contente.
Oui, vous avez raison. Il y a des chagrins qu'il nous
faut vivre, en essayant de ne pas trop se faire écorcher.
Mais je crois que l'on a le choix, de comment le vivre.
On n'a toujours le choix dans la vie... C'est bête à dire,
mais je le crois. Si je décide de ne pas aller travailler
cette semaine. Je dois vivre avec "je n'aurai pas de paye".
Vivre avec ses choix.
Écoutez, je ne veux pas faire de morale... Ce serait trop facile.
J'aimerais mieux revenir sur le sujet délicat, qu'est le rejet.
Oui, j'ai vécu plusieurs fois le sentiment de rejet.
Rejet, abandon. Quand ma mère s'est séparée, j'ai vécu le rejet
et l'abandon de mon père. Même, si ma mère avait pris pour nous,
la meilleure décision. Mais, quand on n'est une enfant de quatre
ans, on le comprends pas. C'est plus tard, qu'on comprend. À l'école
je n'avais pas de très bonnes notes. Rejets des professeurs. Nous étions
pauvres chez nous, Rejets de la parenté, cousins, cousines, mieux nantis.
J'étais un peu plus ronde que mes supposées amies, amis. Rejets. Et j'en
passe. La belle famille, ces femmes parfaites qui savaient tout faire à
la perfection. Rejet. On fait pas ça comme ça. On le fait comme ça. Rejet.
Jusqu'au jour, où je me suis tannée. Et que j'ai mis, le point sur la table,
en disant, "ben si t'es pas content, fait le toi-même". "Si c'est toi qui le
fait, c'est sur que ça va être bien fait".
Ho! quelle différence...J'ai appris à me faire "respecter", pour ce que j'étais.
Pas pour celle que l'on voulait que je sois. Pour moi-même. Mais, ça pris
des années avant, d'être capable de le mettre, mon poing sur la table.
Et j'ai commencé à me faire confiance, à m'aimer.
Je savais qu'il y avait quelque chose en moi de bon, pas parfait, mais bon.
Voilà mon amie, un gros pan de ma vie venait de tomber. Et c'est à partir de
ce moment-là, que j'ai commencé à vivre...
C'était, juste pour vous dire...
À la prochaine.